Du Maroc…
Merci aux élues et élus des Français du Maroc pour un très bel échange aujourd’hui. Riches débats autour de l’enseignement, avec l’avenir de classes professionnelles au Maroc : nous disons oui à l’excellence non à l’élitisme, de soutien aux entrepreneurs de droit local et aux retraités : les Français de l’étranger ne sont pas des citoyens de 2ème zone et la France est leur résidence de repli.
À suivre également l’actu politique locale : les élections législatives de septembre 2021 qui devraient voir avancer la gauche marocaine à l’Assemblée.
#sénateurmicromacro 😊
A l’Asie du Nord-Est
Tout du monde virtuel des élus de l’étranger.
Problématiques bien connues en discussion aujourd’hui avec les Conseillers d’Asie du Nord-Est où j’ai eu la chance de résider pendant 12 ans : les cas dramatiques de séparation de couples binationaux et d’enlèvements d’enfants, on a tous à l’esprit le cas de Vincent Fichot, à Tokyo, qui a tenté d’alerter les autorités françaises et japonaises par une grève de la faim pour que les gouvernements travaillent à des solutions pérennes en matière de droit de la famille. Constat similaire sur les freins à la mobilité en situation de crise sanitaire dans des pays d’Asie qui ont tendance à se fermer et à appliquer des quarantaines fermes mettant à terme en péril le séjour de compatriotes sur place, et donc quel avenir pour nos établissements scolaires fragilisés par les conséquences du covid sur la mobilité et le séjour des personnels et des familles ?
Les nouveaux élus s’interrogent sur l’impact que peut avoir leur travail pour porter les préoccupations de nos compatriotes, accompagner leurs démarches consulaires, les demandes de visa,... ?
Les réponses sont plurielles mais se rejoignent toutes sur la nécessité de l’écoute mutuelle et de la solidarité.
En passant par l’Allemagne
Quelques semaines avant les élections du Bundestag, à la rencontre des nouveaux élus des Français de l’étranger en Allemagne - échanges très intéressants sur le mandat de conseiller consulaire, le besoin réitéré de ne pas tout numériser et de maintenir une qualité de contact avec l’administration à l’étranger (comme dans l’hexagone d’ailleurs), de ne pas réduire la France à une start-up nation et promouvoir les entrepreneurs français de l’étranger dans tous les secteurs de l’économie, enfin rappeler toujours l’importance de l’action consulaire envers les plus démunis y compris dans les pays européens où les filets sociaux ne sont pas toujours au RDV !
